Mathieu Ricard vient de signer un ouvrage de 900 pages -dont les bénéfices seront entièrement reversés à l’association Karuna-Shechen qu’il a fondé en 2000 – dans lequel il défend l’idée qu’on ne peut plus dire aujourd’hui « après moi le déluge ».
« A quoi bon un pays riche et puissant où tout le monde serait malheureux », clame Mathieu Ricard.
« Au rythme actuel de la croissance, il nous faudra trois planètes en 2050 », insiste le moine bouddhiste qui invite les populations à une simplicité heureuse, à écouter la voix de la sollicitude, à avoir davantage de considération pour autrui.